La dépression est une maladie qui touche plus de 350 millions de personnes à travers le monde et 25 % de la population européenne selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Des chercheurs américains ont tenté de déterminer l’influence des gènes sur le risque de dépression chez les habitants européens.Pour ce faire, ils ont analysé les données génétiques de 121 000 volontaires, ayant déclaré être atteints de dépression ou traités contre cette pathologie, et de 338 000 sujets, n’ayant déclaré aucun antécédent de dépression.
Résultats : les scientifiques ont pu identifier des gènes qui influent selon eux, sur le risque de développer la maladie.
En effet, 17 variations intervenant dans 15 régions du génome humain ont été identifiées comme potentiellement à risque dans le cas de la dépression. Les gènes impliqués dans la dépression seraient notamment liés au système nerveux, ou impliqués dans le développement du cerveau. Pour Roy Perlis,  un des co-auteurs de l’étude, publiée dans la revue Nature Genetics, : “C’est une première étape vers la compréhension de la biologie de la maladie elle-même.” Ces résultats pourraient également orienter la recherche vers de nouvelles stratégies de traitement et modifier la manière de traiter cette maladie.

C.L Hyde, M. W Nagle, C. Tian, et al. Identification of 15 genetic loci associated with risk of major depression in individuals of European descent. Nature Genetics (2016) doi:10.1038/ng.3623