Les résultats du projet SIMONAL, étudiant la toxicité des traitements du lymphome par thérapies ciblées associées aux chimiothérapies cytotoxiques, ont été présentés à l’occasion du congrès de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO) 2016.

Ce projet initié par le CHU de Nice avait obtenu en 2012 un financement de 500 000 euros par lAgence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).

Ainsi, les premiers résultats montrent un impact négatif du traitement du lymphome à 10 ans chez les patients ayant survécu au cancer, sans effet du rituximab (thérapie ciblée) sur les comorbidités et la fatigue. Les effets d’un traitement de la rechute et l’analyse de la consommation de médicaments chez les personnes guéries sont encore à l’étude actuellement.

Les personnes traitées pour un lymphome non Hodgkinien présentent une survie relative de 55% et les survivants démontrent un risque accru de second cancer et de toxicité des organes. Les nouvelles thérapies, dites « ciblées », ont permis de diminuer les comorbidités des survivants, toutefois, leurs effets à long terme n’avaient pas encore été étudiés.