Boycottée par les professionnels de la santé, la Grande conférence de santé, clôturée par le premier ministre, Manuel Valls le jeudi 11 février, portait notamment sur les études de médecine et les spécialités paramédicales.
Dans les universités, le gouvernement veut soutenir la médecine générale avec la reconduction en 2017 de la création de 40 nouveaux emplois comme en 2016.
Pour lutter contre les déserts médicaux, la « régionalisation du numerus clausus » est évoqué : il s’agit de fixer par région un nombre d’élèves pouvant passer en 2ème année, à l’issue du concours, en fonction des besoins.
D’ailleurs, ce concours ne sera plus obligatoire pour rejoindre les 2 et 3ème année de médecine pour les étudiants du paramédical à partir de 2017. Toutefois, ils devront avoir certains prérequis.
L’objectif étant que les passerelles entre ces deux types d‘études soient élargies et facilitées. De même, les droits, prestations sociales, bourses et formations tendront à s’uniformiser, le paramédical étant aujourd’hui considéré comme lésé dans ces domaines. De plus, le gouvernement souhaite que soit privilégié le travail en équipe entre ses deux filières.
Les professionnels de santé seront aussi « recertifier » de manière régulière pour s’assurer du bon exercice de leurs fonctions. De même, leur protection sociale va être réétudiée et une aide pour les femmes enceintes médecins de 3000 € par mois pendant 3 mois va être mise en place en échange d’un engagement à ne pas dépasser les honoraires.