La consommation de boissons énergisantes s’est démocratisée. Les jeunes en consomment non seulement en soirée mais aussi au quotidien pour se donner “un coup de fouet”. Or, une étude réalisée par des chercheurs canadiens de l’université de Waterloo montre que plus de la moitié des jeunes consommateurs déclarent être victimes d’effets secondaires néfastes après les avoir consommées. En effet, 55,4 % de ces jeunes âgés de 12 à 24 ans auraient ressenti des effets négatifs sur leur organisme. Sur les 2055 jeunes, 24,1 % rapportent des insomnies, 18,3 % des maux de tête, des nausées, vomissements ou diarrhées (5,1 %), mais aussi des palpitations (4,7 %) et des douleurs de poitrine pour 3,6 % d’entre eux. Face à ces symptômes, ils ont été 3,1% à consulter un médecin. En France, plus de 200 cas d’effets indésirables ont été signalés à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) depuis 2008, date de l’autorisation de commercialisation des boissons énergisantes. L’Anses demande aux femmes enceintes et allaitantes, aux enfants et adolescents d’être vigilants quant à leur consommation.

Energy drinks can negatively impact health of youth. CMAJ 2018