Si rechercher chez tout patient diabétique une complication néphrologique, ophtalmologique ou cardiovasculaire est devenu un réflexe, il ne faut pas oublier qu’il n’est pas à l’abri d’une atteinte hépatique, précisément de stéatose (ou stéatohépatite) non alcoolique (NASH). Celle-ci multiplie par dix et par deux les mortalités par cancer hépatique et cardiovasculaire, avec une forte surmortalité par cirrhose et carcinome hépatocellulaire. Or en 2013, faute de travail en réseau entre hépatologues, gastroentérologues et diabétologues, 90% des patients à risque passent entre les mailles du filet.Réservé aux abonnés