L’agence biomédicale vient de présenter son bilan de l’année 2015 sur les prélèvements et les greffes et la mise en place du protocole Maastricht III.
Avec 5746 greffes réalisés en 2015, l’objectif fixé par le plan greffe II (2012-2016) des 5700 greffes a donc été atteint avec un an d’avance. Parmi les explications à cette hausse, les campagnes d’informations effectives et la multiplication des sources de greffons provenant de personnes décédés ou vivantes. En comparant des pays de même population, la France se retrouve en 2ème position au niveau européen avec 25,3 prélèvements par million d’habitants devant l’Espagne, le leader mondial et 5ème au niveau mondial. Le retard sur les donneurs vivants, plus présents dans les pays du nord de l’Europe, est progressivement rattrapé, notamment depuis la prise de conscience datant de fin 2010 : +400% en 5 ans et +177% en 2015.
Cette année a aussi marqué le début de la mise en place d’une étude pilote sur le protocole de Maastricht III qui concerne les donneurs décédés par limitation ou arrêt thérapeutique (LAT), initié par la loi Léonetti mais qui pour des raisons éthiques et techniques (rédaction de protocoles de bonnes pratiques) a nécessité des années de réflexions et de préparations. Après un an, les résultats de l’étude sont favorables et il est prévu d’étendre l’âge des donneurs à 65 ans et autoriser de nouveaux centres (en plus des 5 actuels : Annecy, La Roche-sur-Yon, La Pitié-Salpetrière, Nantes et Kremlin-Bicêtre) à effectuer ces opérations tout en gardant le contrôle.
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