L’utilisation de nanoparticules qui ne dépend ni de la machinerie cellulaire, ni de modification génétique semble prometteuse pour le traitement de pathologies liées à des dysfonctions lysosomales.
Partant des récents constats que le dysfonctionnement des lysosomes au sein des neurones soit étroitement lié à la maladie de Parkinson, des chercheurs de l’Institut des Maladies Neurodégénératives (IMN) et de l’Institut des sciences moléculaires, ont corrigé leur pH grâce à des nanoparticules acidifiantes. Celles-ci sont composées de polymères biodégradables (poly(DL-lactide-co-glycolide) ou PLGA) et de neurotoxines ou d’agent lysomotropique. En effet, ces molécules modifient le pH des « organites nettoyeurs » des neurones et les restaurent. Ainsi l’accumulation de déchets causant la mort prématuré des neurones serait limitée.
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