D’après l’OMS, 25 à 29% des individus seront obèses en France en 2030. Pour lutter contre l’épidémie de surpoids et d’obésité, l’Etat avait rendu obligatoire en 2007 la diffusion de messages sanitaires (alimentation, activité physique) associée aux publicités des produits alimentaires manufacturés et boissons contenants des édulcorants synthétiques, des sels ou des sucres ajoutés.

Ces messages, bien connus du grand public n’ont pourtant pas toujours l’effet escompté. En 2013, Santé Publique France a ainsi sollicité l’Inserm afin d’évaluer le niveau de compréhension et l’effet de ce dispositif sur le comportement des consommateurs.

L’institut publie aujourd’hui ses recommandations et préconise la révision du dispositif des messages dans leur association aux publicités et encourage la sollicitation de différents niveaux d’attention. Aussi, le rapport sollicite l’évaluation systématique des stratégies de communication avant leur mise en pratique. Enfin, l’Inserm appelle à un encadrement plus restrictif des actions marketing autour des produits auxquels sont exposés les enfants.

Agir sur les comportements nutritionnels : réglementation, marketing et influence des communications de santé. Une expertise collective de l’Inserm. Synthèse accessible sur www.inserm.fr

 

D’après un dossier de presse Inserm