Les laboratoires MSD et Eisai ont annoncé les résultats des données de l’analyse finale de l’essai pivot de phase 3 CLEAR (étude 307)/KEYNOTE-581. Ils portent sur l’efficacité de l’association de KEYTRUDA, l’anti-PD-1 de Merck, avec LENVIMA, l’inhibiteur de la tyrosine kinase à récepteurs multiples (voie orale) d’Eisai, dans le traitement de première intention des patients atteints d’un carcinome rénal avancé (RCC). L’association KEYTRUDA® (pembrolizumab) + LENVIMA® (lenvatinib) démontrent un avantage de survie durable et à long terme par rapport au sunitinib comme traitement de première ligne dans cette population. Après quatre ans de suivi, cette association a réduit le risque de décès de 21 % par rapport au sunitinib. De plus, l’association KEYTRUDA + LENVIMA a réduit le risque de progression de la maladie ou de décès de 53 % (HR=0,47 [IC 95 %, 0,38-0,57]), avec une survie sans progression (SSP) médiane de 23,9 mois (IC à 95 %, 20,8-27,7) contre 9,2 mois (IC à 95 %, 6,0-11,0) pour le sunitinib ; le taux de réponse objective (ORR) était de 71,3 % (IC à 95 %, 66,6-76,0) avec une réponse complète (RC) taux de 18,3 % pour KEYTRUDA + LENVIMA contre un TRG de 36,7 % (IC à 95 %, 31,7-41,7) avec un taux de RC de 4,8 % pour le sunitinib. Par ailleurs, les événements indésirables liés au traitement de grade ≥ 3 (TRAE) sont survenus chez 74,1 % des patients ayant reçu KEYTRUDA plus LENVIMA versus 60,3 % des patients ayant reçu du sunitinib.

D’après la communiqué de presse de MSD / Esai.