L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a publié dans le Journal of the American Heart Association des résultats d’étude sur les risques associés à la double anti-coagulation par antivitamine K (AVK) et héparinothérapie de bas poids moléculaire (HBPM). L’étude de cohorte pharmaco-épidémiologique utilisant la base SNIIRAM de l’assurance maladie porte sur 90826 individus ayant initié un traitement par AVK dans le cadre d’une fibrillation auriculaire sans complication. Les résultats montrent une augmentation de 60% du risque de saignement au cours du premier mois suivant l’initiation en comparaison d’un traitement par AVK en monothérapie. Cette différence semble toutefois disparaitre au cours des 2e et 3e mois. Aucune différence significative de risque à court terme d’accident vasculaire cérébral ischémique ou d’embolie systémique n’a été observée.

L’ANSM recommande donc d’éviter l’instauration de cette solution thérapeutique excepté le cas particulier des patients à très haut risque.

D’après un point d’information de l’ANSM.