La Cour des comptes vient de publier son rapport sur les politiques de lutte contre les consommations nocives d’alcool faisant ainsi état d’un mauvais bilan.

En 2014, la consommation moyenne d’alcool en France était 30% supérieure à la moyenne européenne alors qu’elle causait 49 000 décès l’année précédente. Consommé en excès, l’alcool peut entraîner des cirrhoses alcooliques, des cancers et des maladies mentales. Mais les comportements irresponsables (ivresse au volant, alcoolisation lors de la grossesse, délits et crimes en état d’ébriété) sont également pointés du doigt face à un coût sanitaire largement sous-estimé par les pouvoirs publics.

La Cour constate également que les habitudes de consommation évoluent plus vite que la réglementation (contrôles lors des ventes, publicité, actions d’éducation) et que l’encadrement des comportements à risque, notamment dans le milieu médical généraliste et spécialisé, reste faible.

La Cour des comptes appelle donc à unifier les politiques de lutte afin de responsabiliser les consommateurs dans leur comportement et de sensibiliser la population générale sur les risques et les solutions d’accompagnement qui existent.

Pour plus de détails des recommandations, consultez le rapport sur www.ccomptes.fr.