Le Secteur Français des Aliments de l’Enfance (SFAE) vient de révéler les données issues de son étude Nutri-bébé concernant les apports nutritionnels d’enfants consommateurs ou non de laits de croissance de 1 à 3 ans.
Entre 1 et 3 ans, les enfants connaissent une phase de développement très intense qui doit être prise en compte dans la composition de leurs repas. Le Dr Marc Bellaïche, pédiatre, insiste sur la particularité de cet âge « Après 1 an, les familles ont l’impression que l’enfant est construit et qu’il a une alimentation similaire à celle d’un adulte, en plus petite quantité. Or, les besoins du jeune enfant sont spécifiques tant en terme quantitatif que qualitatif : l’enfant n’est pas un adulte en petit mais un adulte en devenir, avec toutes les spécificités qui en découlent ».
Parmi les spécificités, une nourriture riche en acides gras essentiels et en fer et pauvre en sodium et en protéines. Avec la consommation de lait de croissance, il est assez simple d’être proche de ses recommandations alors que sans, les apports nutritionnels s’en éloignent d’avantage. En effet, ces «aliments lactés pour enfants en bas âge » (dénomination officielle de ce type de boisson infantile) sont enrichis en éléments essentiels qui sont complexes à introduire en quantité suffisante et sans excès dans l’alimentation des tout-petits.
Concernant les laits de vache, ils pourraient éventuellement convenir aux besoins lipidiques (uniquement le entier !), mais sont notamment trop riches en protéines ce qui les rend inappropriés.
Les laits végétaux et ceux d’autres animaux, quand à eux, sont totalement inadaptés et peuvent même causer de graves problèmes.

Source : Conférence de Presse, « Les bénéfices du lait de croissance sur l’équilibre nutritionnel et la santé de l’enfant de 1 à 3 ans. », par le SFAE, 15 Janvier 2016