Tout d’abord l’étude européenne EPIC (European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition) réalisée sur 521 330 participants montre que la mortalité (toutes causes confondues) du groupe consommant la plus grande quantité de café était significativement plus basse que celle du groupe non consommateur (HR homme : 0,88, 95 CI (0,82-0,95); P<0,001 ; HR femme : 0,93, Ci (0,87-0,98); P=0,009). Cette relation ne variait pas au travers des 10 pays étudiés.1 La réduction du risque de décès avait déjà été démontrée mais peu de données existent sur les populations non blanches. Aussi, une étude prospective américaine, la cohorte multiethnique, confirme ces résultats chez les afro-américains, les japonais, les populations latines et les blancs vivants aux Etats-Unis. La réduction de la mortalité était observée pour des consommation de 1 tasse de café quotidienne (HR : 0,88, 95 CI (0,85-0,91)), 2 à 3 tasses (HR : 0,82, 95 CI (0,79-0,86)), et plus de 4 tasses (HR : 0,82, 95 CI (0,78-0,87), P<0,001).2

Références :
1. Gunter MJ, Murphy N, Cross AJ, et al. Coffee Drinking and Mortality in 10 European Countries: A Multinational Cohort Study. Ann Intern Med. 2017 Jul 11. [Epub ahead of print]
2.     Park SY, Freedman ND, Haiman CA, et al. Association of Coffee Consumption With Total and Cause-Specific Mortality Among Nonwhite Populations. Ann Intern Med. 2017 Jul 11. [Epub ahead of print]