La Haute autorité de santé (HAS) est en train de réévaluer le service médical rendu (SMR) des 4 médicaments actuellement disponible sur le marché dans le traitement de la maladie d’Alzheimer. Les quatre molécules prescrites contre la maladie neuro-dégénérative : le donépézil, la rivastigmine, la galantamine et la mémantine ont déjà fait l’objet d’une réévaluation en 2011. Ainsi, ils étaient passés d’un SMR “important” à “mineur”, ayant pour conséquence une baisse du taux de remboursement de 65 % à 15 % pour les malades non déclarés en ALD15, soit 50 % des malades selon l’association. Aujourd’hui, les patients et leurs familles s’inquiètent à l’idée que leurs médicaments ne soient plus du tout remboursés. L’association France Alzheimer et maladies apparentées affirme que ces traitements, dont la prescription est très réglementée, sont nécessaires pour améliorer la vie des malades et que les économies réalisées par une diminution de SMR seraient faibles compte-tenu du fait que ces molécules sont aujourd’hui génériquées. Aussi, l’association insiste sur le fait qu’en absence de traitement reconnu, l’importance du diagnostic de la maladie pourrait être négligée par les professionnels de santé. En attendant les conclusions de la HAS, France Alzheimer rappelle que 1,3 million de personnes pourraient être touchées par ce type de démence d’ici 2020.

Pour plus d’informations : www.francealzheimer.org/