Plutôt que de toxicité cardiovasculaire, les spécialistes préfèrent parler de l’impact cardiovasculaire des antidiabétiques. Car à ce jour, aucune alerte concernant l’augmentation de ce risque avec les inhibiteurs des DPP-4 ou les agonistes des récepteurs aux GLP-1 ne ressort des données cliniques ou pré-cliniques. De façon globale, les incrétines s’avèrent même plutôt protectrices sur le plan cardiovasculaire. Les études d’évènement sont très attendues, pas avant deux à quatre ans, car les méta-analyses disponibles souffrent de nombreuses limites qui incitent à la prudence.Réservé aux abonnés