Aujourd’hui, mercredi 13 septembre se tient la journée mondiale de lutte contre le sepsis, sous l’égide de la Global Sepsis Alliance. Cette infection générale grave de l’organisme par des germes pathogènes se caractérise par la présence dans le sang de bactéries voire de champignons. Elle affecte le plus souvent les individus fragiles elle est responsable de 20 000 morts par an en France en milieu hospitalier, et la forme néonatal, tue 6 millions de nourrissons par an dans le monde. C’est une cause de mortalité plus importante que le cancer du sein, les accidents de la route ou les suicides… Dans le monde, une personne meurt de sepsis toutes les 3-4 secondes ce qui a incité en mai 2017, les responsables de l’Organisation Mondiale pour la Santé à reconnaître la septicémie comme un problème de santé publique majeur. La recherche se poursuit et une piste sérieuse de traitement vient d’être découverte par des chercheurs de l’unité UMR INSERM 1231 de Dijon. En effet, ils ont réussi à produire une protéine humaine en laboratoire et à l’utiliser contre les infections bactériennes et comme traitement contre le choc septique. Leur travaux on été publié dans la revue Scientific Reports (1). Un nouvel espoir thérapeutique qui va dans le sens de l’objectif que s’est donné la Global Sepsis Alliance de réduire l’incidence du sepsis de 20% d’ici 2020.

 Pour en savoir plus : www.world-sepsis-day.org/

(1) Deckert V, Lemaire S, Ripoll PJ , et al. Recombinant human plasma phospholipid transfer protein (PLTP) to prevent bacterial growth and to treat sepsis. Scientific Reports 7: 3053 (2017) DOI:10.1038/s41598-017-03285-9. Published online: 08 June 2017