Le 4 mars, c’est la journée mondiale de sensibilisation aux infections à papillomavirus humains (HPV). C’est l’infection sexuelle la plus courante chez la femme et la seule à passer la barrière du préservatif. Les papillomavirus humains se transmettent principalement lors des rapports sexuels avec ou sans pénétration. La plupart des personnes contaminées le sont au tout début de leur activité sexuelle. On estime qu’environ 75% des femmes et des hommes sexuellement actifs seront infectés par un papillomavirus au moins une fois dans leur vie. Or, les papillomavirus humains peuvent être responsables de nombreux cancers. En effet, chaque année, en France, on estime qu’environ 6 300 nouveaux cas de cancers dus aux papillomavirus sont diagnostiqués au total chez les hommes et les femmes. Près d’1/3 de ces cancers toucheraient les hommes. Le dépistage se fait par un frottis du col utérin tous les 3 ans à partir de 25 ans, et jusqu’à 65 ans au moins, pour rechercher les lésions précancéreuses associées à la présence du Papillomavirus. Selon Santé publique France, la vaccination pourrait permettre d’éviter 1100 décès par an de femmes atteintes d’un cancer de l’utérus. La vaccination est recommandée pour les filles et les garçons dès l’âge de 11 ans, et jusqu’à 26 ans pour les hommes qui ont des relations sexuelles avec des hommes.