À la fin du mois d’avril s’est tenu la 12e édition du Congrès Francophone d’Allergologie (CFA) dont la thématique principale était Allergie et alimentation. L’occasion de souligner l’augmentation de la fréquence des allergies puisque pas moins de 18 millions de français sont concernés et, d’aborder les difficultés face aux allergies alimentaires, et mettre en avant leur sévérité.

En effet, des allergies auparavant considérées comme rares, telles que l’oesophagite à eosinophiles ou les poly-allergies, sont aujourd’hui de plus en plus observées par les praticiens. Les professionnels constatent également la persistance des allergies alimentaires avec l’âge ainsi que l’abaissement des seuils de déclenchement de ces réactions. Sachant que derrière les allergies respiratoires, ce sont les formes en plus forte progression aujourd’hui. Rappelons que les allergies alimentaires peuvent conduire au choc anaphylactique, une situation d’urgence qui reste mal prise en charge par les services de secours voir les patients eux-même.

La croissance massive de la population allergique en France s’explique par les modification environnementales qui opèrent depuis plusieurs années : pollution, exposition aux allergènes, appauvrissement de la biodiversité. Face à cet état des lieux alarmant, les allergologues se mobilisent pour une reconnaissance de leur activité et ont annoncé l’ouverture de la spécialité d’allergologie aux internes de médecine dès la rentrée prochaine.

 

 

D’après la conférence de presse du 12e Congrès Francophone d’Allergologie