L’insuffisance cardiaque (IC) touche 1,5 million de personnes dans l’Hexagone et fait, chaque année, 70 000 décès. Cette maladie chronique grave est causée par une “fatigue” du cœur qui par sa faiblesse n’assure plus correctement le débit sanguin. Elle peut toucher une partie du cœur, le ventricule gauche ou le droit, voire les deux… On estime, qu’entre 400 000 et 700 000 personnes en sont atteintes sans le savoir. En effet, son diagnostic est souvent tardif augmentant ainsi les risques pour les personnes touchées de complications cardiovasculaires voire de décès. Pour améliorer le diagnostic et éviter les complications, le gouvernement lance une campagne de communication au niveau national, sous l’acronyme EPOF, l’objectif faire connaître les quatre signes précurseurs d’éviter les formes graves de l’IC.
- E pour essoufflement, lié à l’engorgement des poumons : le 1er signe qui doit attirer l’attention.
- P désigne la prise de poids due à la rétention hydro-sodée.
- O pour œdèmes, l’accumulation de liquide dans les tissus corporels conduit à l’apparition d’œdèmes notamment au niveau des membres inférieurs (jambes, chevilles)
- F pour fatigue, elle résulte de l’ensemble des dysfonctionnements induits par l’insuffisance cardiaque et se manifeste même lors de faibles efforts, voire au repos.
L’apparition concomitante de ces 4 signes, et a fortiori si le patient présente des facteurs de risques cardiovasculaires (hypertension, diabète, fumeur, etc.) et en cas d’antécédents familiaux, il est recommandé de confirmer le diagnostic par le dosage de NT-proBNP, un biomarqueur sanguin sécrété par les cellules cardiaques.
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