D’après une nouvelle étude, menée par des chercheurs de l’université de Copenhague et de l’hôpital de Frederiksberg (Danemark), les adolescentes grandes et maigres auraient plus de risques de développer de l’endométriose plus tard dans leur vie. Cette maladie chronique très douloureuse et handicapante au quotidien, affecte jusqu’à 10 % des femmes en âge de procréer à travers le monde. En étudiant l’IMC de 170 000 femmes nées au Danemark entre 1930 et 1996, les chercheurs ont constaté qu’en comparant celui de deux jeunes filles de 13 ans de taille moyenne : celle qui a un poids moindre (-6,8 kg) présente un risque accru d’endométriose de 6 %. De même être de grande taille augmente encore les risques (+9 % pour celles qui mesurent 5,2 cm de plus que la moyenne). Selon les chercheurs, cela pourrait être dû aux niveaux d’oestrogènes : l’hormone augmente la taille de la paroi de l’utérus pendant la puberté.