Chaque année pendant un mois, les musulmans du monde entier observent le jeûne du Ramadan s’abstenant de toute nourriture et de toute boisson du lever au coucher du soleil. Ce mois particulier est le temps d’une modification transitoire du rythme de vie, des habitudes alimentaires, et pour les patients diabétiques qui jeûnent, des modalités thérapeutiques pouvant être sources de déséquilibre glycémique. Ainsi, tous les ans, les professionnels de santé et les patients diabétiques se retrouvent face à la problématique du jeûne et aux éventuelles modifications thérapeutiques à apporter. Des recommandations internationales permettent d’orienter le professionnel de santé dans cette prise en charge par définition personnalisée. Véritable modèle pour l’éducation thérapeutique, les données de la littérature soulignent l’importance de la formation à la fois dans le domaine biomédical et dans le domaine psycho-social. Il paraît essentiel d’appréhender au mieux la réalité des pratiques de soins des patients, tout en prenant en considération les valeurs associées au Ramadan. De même, instaurer une démarche d’accompagnement et d’éducation thérapeutique spécifique, c’est aussi proposer une médecine centrée sur la personne en respectant les différences interculturelles.Réservé aux abonnés
Diabète et Ramadan
Par Dr Philip Böhme, CHU Nancy, service de Diabétologie, Maladies Métaboliques et Nutrition, Nancy. Dr Nadia Smaoui, cabinet d’Endocrinologie et Diabétologie, Sfax, Tunisie|2015-06-03T11:33:08+01:0016 septembre 2013|Articles, Diabète|0 Commentaire
À propos de l'auteur : Dr Philip Böhme, CHU Nancy, service de Diabétologie, Maladies Métaboliques et Nutrition, Nancy. Dr Nadia Smaoui, cabinet d’Endocrinologie et Diabétologie, Sfax, Tunisie
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