L’endométriose est une pathologie gynécologique qui touche 1 femme sur 10 en âge de procréer. Cette maladie causée par l’invasion de certains organes (vagin, ovaires, vessie…) par du tissu de la muqueuse utérine peut provoquer des lésions inflammatoires et générer de fortes douleurs pelviennes, voire une infertilité. De plus, de nombreux scientifiques s’interrogeaient sur un lien possible entre endométriose et sur-risque de fausse couche. Afin de déterminer si ce lien existait ou non, des chercheurs français de l’unité Inserm de l’institut Cochin (Paris) ont mené une étude épidémiologique sur 750 femmes ayant déjà été enceintes. 284 étaient endométriosiques, les 466 autres étant indemnes de la maladie. Les résultats ont révélé que cette pathologie augmente significativement le risque de fausses couches des femmes qui en sont atteintes. En effet, ils ont constaté un écart de près de 10 % entre le groupe “endométriose” (29,1% de fausse couche) et le groupe contrôle (19,4 %). Suite à ces résultats, les chercheurs ont lancé un programme de recherche qui vise à étudier l’impact de l’endométriose sur différents paramètres de la grossesse et inversement, la grossesse semblant améliorer les symptômes. À suivre…
Découverte d’un lien entre endométriose et sur-risque de fausses couches
À propos de l'auteur : Julie FORTIS
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