La ministre de la Santé et des Affaires Sociales, Mme Marisol Touraine, souhaite saisir l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) afin qu’elle fixe des critères pour la mise en place d’une quantité maximale journalière de pesticides ingérable par le biais de l’alimentation.

En effet, de récentes analyses ont montré la présence à forte dose de perturbateurs endocriniens dans plusieurs aliments de consommation quotidienne. Qui en effet n’a pas entendu parler de la récente étude réalisée sur les céréales du petit-déjeuner ? Alors que le règlement européen limite les taux de résidus de pesticides dans certains aliments depuis 2008, la législation n’encadre pas encore la dose maximale toutes substances confondues. Les associations pointent ainsi du doigt la différence avec laquelle sont traités l’eau et les aliments, une limite légale portant sur l’ensemble des substances ayant déjà été fixée pour l’eau de boisson.

A terme, ces définitions devraient permettre de réduire l’exposition de la population aux pesticides.