Selon l’étude POSITIVE, environ 20 % des femmes atteintes d’un cancer du sein reçoivent le diagnostic alors qu’elles sont en âge de procréer. Les questions de fertilité et de grossesse constituent donc une préoccupation essentielle. L’étude a suivi 518 patientes (âge ≤ 42 ans) ayant un désir de grossesse, et provenant de 116 hôpitaux situés dans 20 pays. Entre décembre 2014 et décembre 2019, ces femmes ont accepté de suspendre leur hormonothérapie pendant environ 2 ans pour essayer de tomber enceintes. Elles ont également suivi une hormonothérapie adjuvante de 18 à 30 mois avant d’interrompre leur traitement. Les résultats montrent que le taux de récidive chez ces femmes était similaire à celui des femmes n’ayant pas interrompu leur traitement, et la plupart d’entre elles ont pu concevoir et accoucher de bébés en bonne santé. Selon la Pr Olivia Pagani, membre de l’IBCSG et investigateur principal de l’étude : “Les premiers résultats confirment que la grossesse est un objectif réaliste pour les femmes atteintes d’un cancer du sein hormono-dépendant, et brisent définitivement le tabou selon lequel avoir un enfant est susceptible d’augmenter le risque de récidive du cancer. Le projet familial (…) peut être rétabli en toute sécurité.”

 

BIG Time for Baby, International Breast Cancer Study Group (IBCSG). https://bigagainstbreastcancer.org/.