Efferalgan “cappuccino”, Maalox “citron”, Fervex “framboise” ou encore Smecta “fraise”, l’industrie pharmaceutique fait déferler une vague d’arômes sur les spécialités vendus sans ordonnance. Un effet marketing qui n’est pas du goût de tous…

L’Agence nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) souhaite mieux encadrer les aspirations créatives des équipes marketing de l’industrie pharmaceutique dont la communication fait parfois oublier le rôle premier des produits de santé. En effet, l’agence rappelle que les qualités organoleptiques (arôme) d’un médicament ne doivent pas être mises plus en avant que son nom. Selon l’ANSM, il existe un réel risque d’usage inapproprié des médicaments, notamment chez les enfants. Même constat sur les marques grand public qui déclinent leur gamme sous un même nom mais en utilisant des principes actifs et des indications thérapeutiques différentes (« marques ombrelles »). Afin d’éviter ces dérives, l’ANSM soumet à consultation publique un projet de recommandations sur les noms des médicaments, du 29 septembre au 30 novembre 2016.

Retrouvez le rapport sur www.ansm.sante.fr