S’inscrivant dans la vague d’études sur le lien entre détresse psychologique, dépression et anxiété avec l’alimentation, des chercheurs israéliens se sont intéressés plus précisément à l’index glycémique (IG) et à la charge glycémique (CG) des aliments consommés.

3363 participants ont dû remplir un questionnaire de fréquence alimentaire pour évaluer l’IG et la CG de leur régime alimentaire. En parallèle, un autre questionnaire estimait le risque de développer des troubles psychologiques par le biais d’une échelle d’anxiété et de dépression.

Résultats : les participants avec les apports énergétiques les plus élevés obtenaient des taux IG plus fort. Ils consommaient plus de glucides et de folates mais de moins de protéines, fibres, gras, oméga 3, vitamines B6 et B12 et magnésium que leurs congénères. Selon cette étude, ce type de régime alimentaire est lié à un risque accu de dépression et d’anxiété.

Au contraire, une charge glycémique importante semble associée à un risque plus faible de développer des troubles mentaux, ou de présenter une détresse psychologique…

Des études supplémentaires avec des patients consommant d’autres types de régime doivent être menées pour mieux comprendre le rôle de l’IG et de la CG dans les troubles mentaux.

 Haghighatdoost F, Azadbakht L, Keshteli A H and al. Glycemic index, glycemic load and common psychological disorders. Am J Clin Nutr. 2016 Jan; 103(1);201-9.