Face à l’ampleur du scandale autour des laits infantiles contaminés à la salmonelle, distribués par le groupe Lactalis, Emmanuel Besnier, son PDG, a pris des engagements.
En effet, entre le manque de transparence sur la réalité de la contamination, le défaut d’information aussi bien auprès des distributeurs que des consommateurs et les dysfonctionnements multiples dans les mesures de rappel des produits, le cafouillage est grandissant.
Suite à sa convocation à Bercy vendredi par le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, le PDG du groupe Lactalis doit désormais orchestrer la reprise de l’ensemble des laits infantiles qui ont été produits dans l’usine de Craon (Mayenne), et pas seulement des lots incriminés jusqu’à présent.
L’objectif étant de faciliter le retrait des produits dans les divers magasins distributeurs aussi bien les grandes et moyennes surfaces que les officines et ainsi d’éviter les possibles erreurs humaines liées au tri « manuel » des lots contaminés.
À savoir, un rappel de produits est une procédure mise en place à la suite d’un contrôle de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), effectué après le signalement d’une anomalie ou d’un accident.
Face à cette crise sanitaire, l’Etat a pris ses responsabilités. Selon, le journal Le Monde, depuis le 26 décembre, la DGCCRF a réalisé « 2 500 contrôles et en a programmé autant la semaine prochaine, pour vérifier la disparition des produits contaminés des rayons et des stocks. »
Cette affaire prend depuis la fin de semaine une dimension européenne avec la découverte de deux cas de nourrisson : un en Espagne, un autre suspecté en Grèce (encore à confirmer). Sachant que le groupe Lactalis exporte dans 66 pays au total dont 12 au sein de l’Union européenne, le point final de ce scandale ne semble pas encore posé.
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