UNICANCER, qui réunit les Centres de lutte contre le cancer, a présenté les premiers résultats de son étude CANTO (CANcer TOxicities) sur la qualité de vie des patientes avant et après traitement anticancéreux.

Lancée en 2012, l’étude a inclus plus de 10 000 patientes traitées pour un cancer du sein (chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie, hormonothérapie). Les résultats montrent un niveau très élevé d’effets secondaires persistants après traitements avec des phénomènes douloureux (97%), neurologiques (59%) et gastro-intestinaux (>30%). De la même façon, 1/3 des patientes présentent des problèmes de fatigue au moment du diagnostic et après la fin des traitements. Par ailleurs, la qualité de vie globale des patientes sous traitement aigu pour un cancer localisé n’était pas altérée. En revanche, 25% des patientes sous chimiothérapie déclarent une dégradation de leur qualité de vie, qui persiste 3 mois après la fin du traitement. Les femmes dont la qualité de vie est la plus basse sont les susceptibles de développer des toxicités importantes en lien avec la chimiothérapie. Les séquelles peuvent se maintenir dans le temps et avoir des répercussions notamment sur la vie professionnelle puisque seulement 77% des femmes retrouvent un emploi 1 an après le traitement.

Avec cette base de données unique, CANTO devrait permettre d’améliorer les pratiques professionnelles et la qualité de vie des patients.

 

 

Les résultats détaillés sont disponibles sur www.unicancer.fr

 

 

D’après le dossier de presse UNICANCER